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LES CENDRES D'AVRIL

posté le 10-08-2013 à 00:18:58

inarabisabilite


  inarabisabilite

 

Je suis inarabisable inarabisable

Malgré vos différentes constitutions

Vos lois je les envoie au diable

Je suis berbère depuis des générations

 

Je suis inarabisable inarabisable

N’en déplaise à tous vos députés

Je trouve ma langue formidable

Et je suis fier de mon identité

 

Je suis inarabisable inarabisable

Je refuse de vivre dans l’obscurité

Vos lois sont aberrantes exécrables

C’est un danger pour la modernité

 

Je suis inarabisable inarabisable

Je veux m’ouvrir sur l’universalité

Vos méthodes sont viles et méprisables

Des chefs d’œuvres d’absurdité

 

Je suis inarabisable inarabisable

Ce que vous faites est insensé

Vous votez des lois abominables

Nous on préfère notre passé

 

Je suis inarabisable inarabisable

Je suis inarabisable inarabisable

Je suis inarabisable inarabisable

Je suis inarabisable inarabisable

 

 


 
 
posté le 09-08-2013 à 23:47:52

le burnous des aieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le burnous des aieux

 

 

Vous qui êtes dans les cieux

Pouvez-vous entendre mes prières

Pourquoi suis-je parmi ceux

Que vous avez privé de lumière

 

Le burnous blanc de mes aïeux

Souillé traîne par terre

 

 

Gisant blessé au bord d’un rivière

Croyant ma honte à l’abri des yeux

Mais celui qu’on m’imposa comme frère

Me poussa dans les flots tumultueux

 

Le burnous blanc de mes aïeux

Souillé traîne par terre

 

 

Aux gens sages et consciencieux

Inutile de dresser des barrières

Des règles ils sont respectueux

Chaque chose a son propriétaire

Quant aux intrus audacieux

Tentant de franchir nos frontières

Nous savons faire parler le feu

 

Le burnous blanc de mes aïeux

Souillé traîne par terre

Aujourd’hui je vais vous faire un aveu

Pourquoi m’a-t-on condamné aux fers ?

J’ai surpris un étranger douteux

Qui tentait de violer nos terres

Et j’ai lavé cet affront odieux

D’une salve meurtrières

 

Le burnous blanc de mes aïeux

Jamais plus ne  traînera  par terre

 

 

Poème qui s’inspire d’une des chansons de Lounis Aît Menguellet

 


 
 
posté le 09-08-2013 à 23:38:05

le genêt

      

    

  

LE GENET

 

 

Fier, le genet darde ses épines

A l’ombre des centenaires oliviers

En jaune, il peint les collines

Pour qu’elles ne soient jamais oubliées.

 

 

A l’unisson scandent des poitrines

Des jeunes et fougueux émeutiers.

Leurs cris exhument des racines

Et les exhibent au monde entier.

 

 

Le Djurdjura source des origines

Nargue les cieux,  altier.

Son aura éclatante illumine

Villages villes et quartiers.

Les saints qui y culmine

Veillent sur ses flancs séculiers.

 

 


 
 
posté le 09-08-2013 à 23:04:31

De la montagne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DE LA MONTAGNE

 

De la montagne jaillit un cri

Partout il est repris

Par des jeunes à l’unisson

 

Bouira Bejaîa et Tizi

Dans une ancestrale harmonie

S’éveillent à l’aube d’un avril naissant

Pas de pardon pas d’oubli

C’est l’hommage à rendre à Massi

Qui a peint le drapeau de son sang

Authentiques fils d’Algérie

Les jeunes de Kabylie

Au pouvoir donnent des frissons

Ils s’opposent à tous les dénis

Aux fossoyeurs d’éclaircies

Liberté est leur  seule chanson

Pour imposer la démocratie

Ils ont versé leur sang innocent

 


 
 
posté le 09-08-2013 à 23:03:15

Des larmes de pierre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DES LARMES DE PIERRES

  

Des larmes de pierres

Des antiques graffitis

Dans le grand désert

Qui nous donna la vie

Un rayon de soleil

Luttant contre l’oubli

 

 Dans le musée à ciel ouvert

Du farouche tassili

Une écriture rudimentaire

Au cœur plein de nostalgie

Retrace l’histoire des berbères

Des différentes dynasties

Ce trésor qui se perd

A été exhumé par Mammeri

 

 Oh tifinagh  si chère

Immense héritage transmis

Malgré les feux de l’enfer

Et les cohortes d’ennemis

Tu as su redevenir  vert

Et donner de nouveaux semis

  

Des jeunes à peines pubères

Ont su relever le défi

Dans notre langue si chère

S’exprime enfin le cri

 

 Emeutiers et émeutières

De la récalcitrante Kabylie

Malgré les répressions meurtrières

De dangereux et sinistres nervis

Votre combat juste et sincère

Ne tardera pas à donner ses fruits

 


 
 
 

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