Le burnous des aieux
Vous qui êtes dans les cieux
Pouvez-vous entendre mes prières
Pourquoi suis-je parmi ceux
Que vous avez privé de lumière
Le burnous blanc de mes aïeux
Souillé traîne par terre
Gisant blessé au bord d’un rivière
Croyant ma honte à l’abri des yeux
Mais celui qu’on m’imposa comme frère
Me poussa dans les flots tumultueux
Le burnous blanc de mes aïeux
Souillé traîne par terre
Aux gens sages et consciencieux
Inutile de dresser des barrières
Des règles ils sont respectueux
Chaque chose a son propriétaire
Quant aux intrus audacieux
Tentant de franchir nos frontières
Nous savons faire parler le feu
Le burnous blanc de mes aïeux
Souillé traîne par terre
Aujourd’hui je vais vous faire un aveu
Pourquoi m’a-t-on condamné aux fers ?
J’ai surpris un étranger douteux
Qui tentait de violer nos terres
Et j’ai lavé cet affront odieux
D’une salve meurtrières
Le burnous blanc de mes aïeux
Jamais plus ne traînera par terre
Poème qui s’inspire d’une des chansons de Lounis Aît Menguellet