LE GENET
Fier, le genet darde ses épines
A l’ombre des centenaires oliviers
En jaune, il peint les collines
Pour qu’elles ne soient jamais oubliées.
A l’unisson scandent des poitrines
Des jeunes et fougueux émeutiers.
Leurs cris exhument des racines
Et les exhibent au monde entier.
Le Djurdjura source des origines
Nargue les cieux, altier.
Son aura éclatante illumine
Villages villes et quartiers.
Les saints qui y culmine
Veillent sur ses flancs séculiers.